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La Directrice générale demande qu’une enquête rigoureuse soit menée sur le meurtre du journaliste Salvador Adame Pardo au Mexique

La Directrice générale de l’UNESCO, Irina Bokova, a demandé aujourd’hui aux autorités l’ouverture d’une enquête sur le meurtre de Salvador Adame Pardo, journaliste et Président de la chaine Canal6 Media TV, perpétré dans l’Etat de Michoacán au Mexique.

« Je condamne le meurtre de Salvador Adame Pardo », a déclaré la Directrice générale. « J’appelle les autorités à mener une enquête sur l’enlèvement et le meurtre du journaliste. L’impunité ne peut pas être tolérée vis-à-vis de ceux qui recourent à la violence pour empêcher les journalistes de s'acquitter de leur mission »

Le procureur général de l'Etat du Michoacan a annoncé le 26 juin que le corps de Salvador Adame Pardo avait été identifié. Le journaliste était porté disparu depuis le 18 juin après avoir été enlevé par des hommes armés dans la ville de Múgica.

La Directrice générale publie des communiqués sur le meurtre des professionnels des médias conformément à la résolution 29 adoptée par les Etats membres de l’UNESCO au cours de la Conférence générale de 1997 intitulée « Condamnation de la violence contre les journalistes ». Une liste complète des journalistes assassinés ayant fait l’objet d’une condamnation par l’UNESCO est disponible en ligne.

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Contact médias : Sylvie Coudray, s.coudray@unesco.org, +33 (0) 1 45 68 42 12 

L’UNESCO est l’agence des Nations Unies dont la mission consiste à défendre la liberté d’expression et la liberté de la presse. En vertu de l’Article premier de son Acte constitutif, l’Organisation est tenue « d’assurer le respect universel de la justice, de la loi, des droits de l’homme et des libertés fondamentales pour tous, sans distinction de race, de sexe, de langue, ou de religion, que la Charte des Nations Unies reconnaît à tous les peuples ». À cette fin, elle « favorise la connaissance et la compréhension mutuelle des nations en prêtant son concours aux organes d’information des masses ; elle recommande, à cet effet, tels accords internationaux qu’elle juge utiles pour faciliter la libre circulation des idées, par le mot et par l’image ».