Cette interview est organisée à l'issue du premier congrès international de morale médicale, tenu à Paris du 30 septembre au 3 octobre 1955 sous la présidence du Pr. Piedelièvre, président de l'Ordre national des médecins français. C'est l'un de ses organisateurs, le Jean-Robert Debray, secrétaire général de l'Ordre, qui est ici sollicité. Il est d'abord interrogé sur l'origine, le déroulé et le caractère novateur de ce congrès. Invité à en résumer les apports, il souligne le refus d'une médecine désincarnée, l'affirmation de l'existence d'une morale médicale, et la nécessaire collaboration des médecins et des juristes. Il s'étend enfin sur les vœux formulés par le congrès.