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L'UNESCO se joint à l'appel de l'ONU pour la reconnaissance internationale du droit à un environnement sain

Le Programme des Nations Unies pour l'environnement (PNUE) a présenté une déclaration, soutenue par l'UNESCO et treize autres agences du système des Nations unies, appelant à la reconnaissance du droit à un environnement sûr, propre, sain et durable, le 9 mars 2021, lors de la 46e session du Conseil des droits de l'homme.

Le droit à un environnement sûr, propre, sain et durable revêt une importance particulière pour l'UNESCO. Assurer la préservation de l'environnement est essentiel à la réalisation des droits de participer à la vie culturelle, à la science et à l'éducation et à la protection de la dignité humaine pour les générations futures. En tant que tel, le droit à un environnement sain est lié à tous les domaines d’action de l'Organisation, notamment à travers les principes éthiques du changement climatique, l'éducation au développement durable et les questions liées à la santé des océans, ainsi que des projets spécifiques tels que le Programme sur l'Homme et la biosphère (MAB) et le travail sur les migrations environnementales sous l'égide du Programme pour la Gestion des transformations sociales (MOST).

La reconnaissance formelle de ce droit au niveau mondial permettra de faire face plus efficacement à une crise environnementale multiple : changement climatique, perte de biodiversité, défis pour la santé des océans et pollution. Elle sera également déterminante pour une poursuite plus ambitieuse des objectifs de développement durable, car tout retard supplémentaire pourrait entraîner une prolifération et une intensification des inégalités, mais aussi pour renforcer la protection des activistes climatiques et des défenseurs des droits de l'homme, dont beaucoup sont des jeunes, des femmes et des peuples autochtones.

« Les droits des générations actuelles et futures dépendent d'un environnement sain ».

Aujourd'hui, plus de 150 États membres des Nations unies reconnaissent le droit à un environnement sain.

Les bases de sa reconnaissance formelle ont été posées par un certain nombre de rapporteurs spéciaux des Nations unies qui ont clarifié la nature des obligations liées à un environnement sain.

L'initiative de l'ONU reflète le chemin parcouru jusqu'à la reconnaissance en 2010 par l'Assemblée générale des Nations unies et le Conseil des droits de l'homme du droit à l'eau et à l'assainissement. Elle s'inscrit dans le contexte de l'Appel à l'action pour les droits humains du Secrétaire général des Nations unies et s'appuie sur un soutien croissant à ce droit au sein de la société civile et du secteur privé. L'Appel à la reconnaissance internationale du droit à un environnement sain, une lettre adressée au Conseil des droits de l'homme le 10 septembre 2020, a été signé à ce jour par 1 131 organisations.

Les agences suivantes se sont jointes à la déclaration du 9 mars :

  • Organisation internationale du travail (OIT)
  • Programme commun des Nations Unies sur le VIH/SIDA (ONUSIDA)
  • Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l'homme (HCDH)
  • Bureau de l'Envoyé du Secrétaire général pour la jeunesse (OSGEY)
  • Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies sur la violence à l'encontre des enfants (SRSG VAC)
  • ONU Femmes
  • Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD)
  • Commission économique des Nations Unies pour l'Europe (UNECE)
  • Commission économique des Nations Unies pour l'Amérique latine et les Caraïbes (UNECLAC)
  • Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO)
  • Programme des Nations Unies pour l'environnement (PNUE)
  • Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR)
  • Fonds international d'urgence pour l'enfance des Nations unies (UNICEF)
  • Fonds des Nations Unies pour la population (FNUAP)
  • Organisation mondiale de la Santé (OMS)