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La « Convention d’Addis » de l’UNESCO sur l’enseignement supérieur entre en vigueur

Cinq nouveaux instruments de ratification ont été déposés concernant la Convention révisée sur la reconnaissance des études et des certificats, diplômes, grades et autres titres de l’enseignement supérieur dans les États d’Afrique (Convention d'Addis) adoptée le 12 décembre 2014 à Addis-Abeba. L'événement s'est déroulé en présence de la Directrice générale de l'UNESCO, Audrey Azoulay, le 15 novembre 2019 lors de la 40e Conférence générale à Paris.

Portant le total des ratifications à 13, la Convention d’Addis entrera en vigueur le 15 décembre 2019 et sera mise en œuvre au niveau national par les États parties qui l’auront ratifiée.

S’ajoutant au Togo, premier État à ratifier la Convention en 2018, les autres États parties sont l'Afrique du Sud, le Burkina Faso, le Congo, Djibouti, la Gambie, la Guinée, le Libéria, Maurice, la Mauritanie, le Saint-Siège, le Sénégal et les Seychelles. La Convention instaure un cadre juridique pour une évaluation juste et transparente des qualifications de l'enseignement supérieur dans la région Afrique afin de faciliter la coopération et les échanges interuniversitaires par le biais de la mobilité des étudiants, des chercheurs et des professeurs.

Le soutien à la mobilité et aux échanges universitaires entre les États d’Afrique renforcera non seulement la confiance et les capacités pour l'amélioration de la qualité des institutions et des systèmes, mais il formera aussi un réseau pivot destiné à faire progresser les cibles de l’ODD en vue d’un accès équitable dans la région.

Dès l'entrée en vigueur de la Convention d'Addis, un Comité des États parties à la Convention sera créé et sa première réunion sera convoquée d'ici la fin de 2020. Le Comité sera chargé d'assister et de surveiller la mise en œuvre de la Convention, de créer des organes subsidiaires et des comités techniques et d’élaborer les lignes directrices de la mise en œuvre.

L'UNESCO continuera d’œuvrer pour aider la région Afrique dans la mise en œuvre et le suivi de la mise en œuvre de la Convention, de promouvoir de nouvelles ratifications par les États membres de la région, en synergie avec la Convention mondiale, et de coopérer avec les États parties à d'autres conventions de reconnaissance régionale.