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La Directrice générale de l’UNESCO détaille les actions de l’UNESCO aux ministres des Affaires étrangères du G20
Cette réunion, articulée autour de deux thèmes principaux - les tensions internationales et la réforme de la gouvernance mondiale - a été l’occasion pour la Directrice générale de présenter le rôle de l’Organisation dans ces domaines.
La Directrice générale de l’UNESCO a ainsi mis en avant le travail de l’Organisation pour prévenir les crises, répondre aux besoins urgents en temps de crises et soutenir les sociétés dans le relèvement aux crises. Les actions de l’UNESCO à Mossoul, en Irak, ou encore au Yémen et en Ukraine ont notamment été présentées.
Il est important de faire appel au pouvoir de la culture, de l'éducation et de la science pour prévenir les conflits quand des tensions se manifestent, pour agir pendant les conflits mais aussi pour soutenir la période de reconstruction.
Concernant la réforme de la gouvernance mondiale, la Directrice générale de l’UNESCO a présenté la façon dont l’Organisation œuvre à la coopération internationale dans le domaine de l’intelligence artificielle, avec ses Etats membres, les chercheurs et l’ensemble de la société civile, grâce à la mise en œuvre de la Recommandation de l’UNESCO sur l’éthique de l’IA, premier et seul cadre normatif mondial dans ce domaine.
Le G20 est bien placé pour soutenir ce type de dialogue dans le système multilatéral, en assurant une coopération plus efficace et plus étroite avec la société civile dont la contribution est essentielle sur ces sujets majeurs.
La Directrice générale de l’UNESCO a également rencontré de nombreux ministres des Affaires étrangères des Etats membres et des Etats invités du G20 et échangé autour de la collaboration de l’UNESCO avec ces pays, particulièrement sur l’éthique de l’intelligence artificielle, y compris en Afrique, sur la protection du patrimoine mondial en situation de crises, le relèvement post-crise ou encore l’éducation.
En tant que partenaire privilégié, l’UNESCO apporte tout au long de cette année son expertise à un grand nombre de groupes de travail du G20 – dans les domaines de l’éducation, des océans, de l’innovation scientifique, de l’intelligence artificielle, de la culture, de l’égalité de genres et de sa priorité Afrique.
Cette visite à Rio a aussi été l’occasion pour la Directrice générale de se rendre, le 23 février, sur le site Roberto Burle Marx, premier jardin tropical moderne à avoir été inscrit sur la Liste du patrimoine mondial de l’UNESCO en 2021. Ce bien comprend des vastes paysages, des jardins, des bâtiments et des collections qui présentent les principales caractéristiques qui ont défini les jardins paysagers de Burle Marx et influencé le développement des jardins modernes au niveau international.
