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La Directrice Générale demande une enquête concernant le meurtre du journaliste Rasim Aliyev à Baku

La Directrice Générale de l’UNESCO, Irina Bokova, a condamné aujourd’hui le meurtre du journaliste azerbaïdjanais Rasim Aliyev, qui est décédé à Baku le 9 août dernier.

« Je condamne l’attaque à l’encontre de Rasim Aliyev », a déclaré la Directrice Générale. « Les autorités doivent s’assurer que les responsables de la mort de Mr Aliyev seront traduits en justice. Cela est nécessaire à la protection de l’Etat de droit et de la liberté de la presse. L’impunité pour les crimes contre les journalistes ne peut en aucun cas être autorisée à s’enraciner», a conclu Mme Bokova.

Rasim Aliyev, trente ans, collaborateur freelance de plusieurs sites d’actualités indépendants, est décédé à l’hôpital de ses blessures après que ses agresseurs l’aient sévèrement battu la veille. Aliyev, qui présidait l’Institut pour la Liberté et la Sécurité des Journalistes situé à Baku, aurait demandé la protection de la police après avoir reçu des menaces de mort.

La Directrice Générale de l’UNESCO a fait plusieurs déclarations concernant les meurtres d’agents des médias, conformément à la Résolution 29 adoptée par les Etats Membres de l’UNESCO lors de la Conférence Générale de l’Organisation en 1997, intitulée « Condamnation de la violence contre les journalistes ». Ces déclarations peuvent être consultées sur la page spécifique, L’UNESCO condamne l’assassinat de journalistes.

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Contact médias: Sylvie Coudray, s.coudray(at)unesco.org, +33 (0)1 45 68 42 12

L’UNESCO est l’agence des Nations Unies dont la mission consiste à défendre la liberté d’expression et la liberté de la presse. En vertu de l’Article premier de son Acte constitutif, l’Organisation est tenue « d’assurer le respect universel de la justice, de la loi, des droits de l’homme et des libertés fondamentales pour tous, sans distinction de race, de sexe, de langue, ou de religion, que la Charte des Nations Unies reconnaît à tous les peuples ». À cette fin, elle « favorise la connaissance et la compréhension mutuelle des nations en prêtant son concours aux organes d’information des masses ; elle recommande, à cet effet, tels accords internationaux qu’elle juge utiles pour faciliter la libre circulation des idées, par le mot et par l’image ».