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La Directrice générale déplore la mort du journaliste russe Mikhail Beketov

La Directrice générale de l’UNESCO, Irina Bokova, a exprimé aujourd’hui sa tristesse à l’annonce de la mort de Mikhail Beketov, liée aux blessures qui lui avaient été infligées au cours d’une agression à Moscou en 2008. Irina Bokova a appelé les autorités à poursuivre leurs recherches afin de trouver les auteurs de ce crime.

« La mort de Mikhail Beketov, défenseur de la liberté d’expression et de la liberté de la presse, m’attriste. Elle met un terme au combat courageux qu’il a mené pour survivre aux infirmités consécutives à l’agression dont il avait été victime il y a cinq ans. Je compte sur les autorités pour continuer à faire les efforts nécessaires afin de traduire les responsables de cette agression en justice », a déclaré la Directrice générale.

Mikhail Beketov, 55 ans, qui ne s’était jamais remis complètement des coups brutaux qu’il avait reçus en 2008, est mort dans un hôpital moscovite le 8 avril. Ancien rédacteur en  chef de Khimkinskaya Pravda, un journal de Khimki, une municipalité près de Moscou, Mikhail Beketov avait mené une campagne pour préserver la forêt qui entoure sa ville.

Après avoir subi plusieurs agressions, Mikhail Beketov a été battu et laissé pour mort en novembre 2008. Il avait survécu mais il lui avait fallu des mois pour retrouver la parole, faculté qu’il n’a jamais recouvrée totalement.

La liste complète des journalistes assassinés se trouve sur le Mémorial UNESCO des journalistes assassinés. 

 

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Contact médias : Sylvie Coudray, +33 (0) 1 45 68 42 12

 

L’UNESCO est l’agence des Nations Unies dont la mission consiste à défendre la liberté d’expression et la liberté de la presse. En vertu de l’Article premier de son Acte constitutif, l’Organisation est tenue « d’assurer le respect universel de la justice, de la loi, des droits de l’homme et des libertés fondamentales pour tous, sans distinction de race, de sexe, de langue, ou de religion, que la Charte des Nations Unies reconnaît à tous les peuples ». À cette fin, elle « favorise la connaissance et la compréhension mutuelle des nations en prêtant son concours aux organes d’information des masses ; elle recommande, à cet effet, tels accords internationaux qu’elle juge utiles pour faciliter la libre circulation des idées, par le mot et par l’image ».