MicroTERRA

Marissa Cuevas a été sensible aux prévisions de l’ONU selon lesquelles la troisième guerre mondiale porterait sur l’eau. Cela l’a amenée à étudier les usages et la pollution de l’eau douce. En 2019, Paola Constantino et Fanny Villiers l’ont rejointe pour lancer microTERRA et développer l’idée : un système circulaire qui transforme les eaux usées de l’aquaculture en eau propre et réutilisable et en alimentation animale durable. Le projet a déjà été mis en place dans 3 fermes piscicoles au Mexique.

Répondre aux besoins en eau douce

En effet, l’eau est une ressource hautement stratégique pour la pisciculture continentale. Au Mexique, les pisciculteurs traditionnels sont confrontés à d’énormes enjeux économiques et de durabilité. Pour maintenir les poissons en bonne santé, ils doivent remplacer 30 % de l’eau des bassins chaque semaine. Ils doivent faire face à deux défis majeurs : d’énormes besoins en eau douce et d’importants rejets d’eaux usées, créant une pollution en aval par les nutriments. MicroTERRA est une entreprise dont l’activité repose sur un modèle d’économie de partage. Elle propose aux pisciculteurs une formation pour cultiver une plante aquatique, le lemna, qui nettoie leur eau et leur apporte une nouvelle source de revenus.

MicroTERRA prévoit d’être présent dans 40 fermes au Mexique d’ici la fin de l’année 2023 et de produire environ 2 000 tonnes de farine de lemna. Ensuite, l’objectif sera d’étendre la production au niveau international, en Amérique latine, notamment en Équateur et au Pérou.

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microterra.com