Communiqué de presse

L’UNESCO désigne 18 nouveaux géoparcs mondiaux

Le Conseil exécutif de l’UNESCO a approuvé la désignation de 18 nouveaux géoparcs mondiaux, portant ainsi le nombre total de sites du Réseau mondial des géoparcs UNESCO à 195, répartis dans 48 pays. Deux États membres de l’UNESCO rejoignent le Réseau : la Nouvelle-Zélande et les Philippines.
Les célèbres Chocolate Hills (collines chocolat) de forme conique au centre du Géoparc mondial UNESCO de l’île de Bohol

Créé en 2015, le label géoparc mondial UNESCO reconnaît le patrimoine géologique dont la portée est internationale. Les géoparcs sont au service des communautés locales, ils allient la conservation de leur patrimoine géologique manifeste à la sensibilisation du public et à une approche durable du développement. Grâce à ces 18 nouvelles désignations, le Réseau mondial des géoparcs UNESCO compte désormais 195 membres et couvre une superficie totale de 486 709 kilomètres carrés, équivalente à deux fois celle du Royaume-Uni.

Les nouveaux géoparcs sont les suivants :

Brésil : Géoparc mondial UNESCO de Caçapava

Pour les Guaranis, un peuple autochtone notamment présent au Brésil, ce géoparc est « le lieu aux confins de la jungle ». Il se situe dans l’État de Rio Grande do Sul, à l’extrême sud du Brésil. Son patrimoine géologique, composé de minerais et de marbres sulfurés, a été une ressource vitale pour le développement économique de la région. Les dépôts sédimentaires d’origine volcanique du bassin du Rio Camaquã représentent les vestiges les plus complets et les mieux exposés de la transition de l’Édiacarien au Cambrien (de -600 à -500 millions d’années) sur la plate‑forme sud‑américaine. La faune de l’Édiacarien est la plus ancienne forme de vie animale connue. Ces organismes marins à corps mou étaient proches d’espèces modernes telles que les méduses. Outre sa géodiversité, le géoparc abrite des espèces en danger, dont des cactacées, des broméliacées, des fleurs endémiques et des abeilles. Les zones arbustives et les prairies natives qui entourent les collines de roche nue assurent des moyens d’existence durable, fondés sur l’élevage familial de moutons et de chèvres. Les collines pittoresques du géoparc ont servi de fortifications militaires naturelles depuis le moyen-âge jusqu’aux temps modernes.

Géosite de Segredo, Géoparc mondial UNESCO de Caçapava, Brésil
Géosite de Segredo, Géoparc mondial UNESCO de Caçapava, Brésil
Géosite de la cascade de Salso, Géoparc mondial UNESCO de Caçapava, Brésil
Géosite de la cascade de Salso, Géoparc mondial UNESCO de Caçapava, Brésil
Géosite de Guaritas, Géoparc mondial UNESCO de Caçapava, Brésil
Géosite de Guaritas, Géoparc mondial UNESCO de Caçapava, Brésil

Brésil : Géoparc mondial UNESCO de Quarta Colônia

Ce géoparc se situe dans le sud du Brésil entre deux biomes, la pampa et la forêt atlantique. Son nom fait référence à la période durant laquelle la partie centrale de l’État de Rio Grande do Sul a été colonisée par les Italiens. Des milliers de colons européens ont placé leurs espoirs et leurs rêves dans cette « terre promise » qui borde une dense forêt subtropicale et s’étend entre les vallées transformées en failles profondes par le vaste réseau hydrographique irriguant les pentes de la chaîne de montagnes de la Serra Geral. On y trouve des villas de l’ère coloniale et des vestiges des établissements autochtones des quilombolas (afro‑descendants) remontant à plusieurs centaines d’années. Le géoparc est également riche de fossiles d’animaux et de végétaux datés de 230 millions d’années. Il recèle les restes des plus anciens dinosaures ayant vécu sur la planète, dont des fossiles du Trias d’une grande importance internationale.

Survol du géosite du Cerro da Figueira en parapente, Géoparc mondial UNESCO de Quarta Colônia, Brésil
Survol du géosite du Cerro da Figueira en parapente, Géoparc mondial UNESCO de Quarta Colônia, Brésil
Reconstitution des dinosaures Buriolestes (à l'avant) et Bagualosaurus (à l'arrière), dans l'exposition paléontologique du Centre d'appui à la recherche paléontologique du Géoparc mondial UNESCO de Quarta Colônia, Brésil
Reconstitution des dinosaures Buriolestes (à l'avant) et Bagualosaurus (à l'arrière), dans l'exposition paléontologique du Centre d'appui à la recherche paléontologique du Géoparc mondial UNESCO de Quarta Colônia, Brésil
Visiteurs au Centre d'appui à la recherche paléontologique du Géoparc mondial UNESCO de Quarta Colônia, Brésil
Visiteurs au Centre d'appui à la recherche paléontologique du Géoparc mondial UNESCO de Quarta Colônia, Brésil

Grèce : Géoparc mondial UNESCO de la Lauréotique

Fameux pour l’abondance et la variété de ses spécimens minéralogiques, dont beaucoup ont été découverts pour la première fois sur le site, ce géoparc est connu dans le monde entier pour l’argent extrait de ses gisements de minerais sulfurés multimétalliques. Peuplée depuis l’Antiquité en raison des ressources géologiques de son sous-sol, la région compte aujourd’hui 25 102 habitants. Le géoparc mondial UNESCO de Lavreotiki accueille aussi le Monastère byzantin de Saint Paul l’Apôtre. Celui-ci perpétue la tradition du « monachisme orthodoxe » et la pratique des fresques murales, une technique traditionnelle utilisant des pigments naturels obtenus par broyage de la roche.

Sanctuaire de Poséidon, Géoparc mondial UNESCO de la Lauréotique, Grèce
Sanctuaire de Poséidon, Géoparc mondial UNESCO de la Lauréotique, Grèce
Mines antiques de la Soureza, Géoparc mondial UNESCO de la Lauréotique, Grèce
Mines antiques de la Soureza, Géoparc mondial UNESCO de la Lauréotique, Grèce
Mine No 80 dans le Géoparc mondial UNESCO de la Lauréotique, Grèce
Mine No 80 dans le Géoparc mondial UNESCO de la Lauréotique, Grèce

Indonésie : Géoparc mondial UNESCO d’Ijen

Ce géoparc s’étend sur les régences de Banyuwangi et Bondowoso, dans la province de Java oriental. Sa situation stratégique entre le détroit et la mer en a fait un carrefour migratoire et commercial. Ijen est l’un des volcans les plus actifs d’une caldeira, à l’intérieur et sur le pourtour de laquelle se sont formés quelque 22 cônes pyroclastiques postcaldeira. Son lac de cratère est le plus acide qui existe sur Terre et le plus vaste de ce type. Sous l’action d’un phénomène rare, de fortes concentrations de soufre jaillissent du cratère actif avant de prendre feu au contact de l’atmosphère riche en oxygène ; la combustion des gaz produit une flamme d’un bleu électrique unique, qui n’est visible que de nuit. L’eau elle-même est acide du fait de son recyclage quand elle s’infiltre dans le cône sous-lacustre.

Ijen est le lac de cratère le plus acide sur Terre et le plus grand de ce type. Géoparc mondial UNESCO d'Ijen, Indonésie
Ijen est le lac de cratère le plus acide sur Terre et le plus grand de ce type. Géoparc mondial UNESCO d'Ijen, Indonésie
Voyage scolaire au Géoparc mondial UNESCO d'Ijen, Indonésie
Voyage scolaire au Géoparc mondial UNESCO d'Ijen, Indonésie
Des flammes bleues peuvent être observée la nuit dans le Géoparc mondial UNESCO d'Ijen, en Indonésie. De fortes concentrations de soufre montent du cratère et s’enflamment en recontrant l'atmosphère riche en oxygène; lorsque le gaz brûle, il forme une flamme bleue électrique unique et visible uniquement la nuit.
Des flammes bleues peuvent être observée la nuit dans le Géoparc mondial UNESCO d'Ijen, en Indonésie. De fortes concentrations de soufre montent du cratère et s’enflamment en recontrant l'atmosphère riche en oxygène; lorsque le gaz brûle, il forme une flamme bleue électrique unique et visible uniquement la nuit.

Indonésie : Géoparc mondial UNESCO de Maros Pangkep

Ce géoparc est situé le long du bras sud de l’île de Sulawesi sur le territoire des régences de Maros et Pangkep. Deux peuples autochtones, les Bugis et les Makassar, forment l’essentiel de la population locale. Le géoparc couvre une superficie de 5 077 kilomètres carrés, dont plus de la moitié (55,4 %) se trouve sous l’eau. Séparé du continent, le site du géoparc se compose d’un groupe de 39 îles. Cet archipel, situé dans le Triangle de corail, sert de centre de recherche pour la conservation des écosystèmes de récifs coralliens. Le géoparc est renommé pour ses spectaculaires karsts à tours et pour l’archipel corallien de Spermonde. La zone occupée par le géoparc est vieille de plus de 100 millions d’années ; elle porte des traces de formes de vie anciennes et abrite des espèces endémiques telles que le macaque nègre et les couscous de Célèbes qui vivent le long de la ligne Wallace (du nom d’Alfred Russel Wallace, qui parvint aux mêmes conclusions que son contemporain Charles Darwin au sujet de l’évolution), la profonde fosse marine qui sépare les îles de Bornéo et de Sulawesi. Les terres s’étendant à l’ouest reposent sur la plaque tectonique asiatique, et celles de l’est sur la plaque tectonique australienne, ce qui explique la diversité des espèces trouvées sur les îles situées à leur voisinage.

Le géoparc est connu pour ses spectaculaires tours karstiques, vues ici depuis le géosite de la grotte kalibong aloa. Géoparc mondial UNESCO de Maros Pangkep, Indonésie
Le géoparc est connu pour ses spectaculaires tours karstiques, vues ici depuis le géosite de la grotte kalibong aloa. Géoparc mondial UNESCO de Maros Pangkep, Indonésie
L'archipel de Spermonde sert de centre pour la conservation des écosystèmes des récifs coralliens. Cette photo a été prise près de l'île de récif de Kapoposang, dans le Géoparc mondial UNESCO de Maros Pangkep, en Indonésie
L'archipel de Spermonde sert de centre pour la conservation des écosystèmes des récifs coralliens. Cette photo a été prise près de l'île de récif de Kapoposang, dans le Géoparc mondial UNESCO de Maros Pangkep, en Indonésie
La rivière souterraine Leang Salukang Kallang s'est formée dans le plus long réseau de grottes de cette zone karstique. Il se trouve dans le Géoparc mondial UNESCO de Maros Pangkep, en Indonésie.
La rivière souterraine Leang Salukang Kallang s'est formée dans le plus long réseau de grottes de cette zone karstique. Il se trouve dans le Géoparc mondial UNESCO de Maros Pangkep, en Indonésie.

Indonésie : Géoparc mondial UNESCO de Merangin Jambi

Ce géoparc recèle les fossiles uniques dits de la « flore de Jambi », les seuls de ce type qui soient exposés aujourd’hui dans le monde. Ces fossiles se trouvent dans la partie centrale de l’île de Sumatra en Indonésie. La « flore de Jambi » se compose de plantes dont les empreintes fossiles apparaissent dans une formation rocheuse datant du Permien précoce (-296 millions d’années). Parmi elles figurent des mousses, des conifères primitifs et des fougères à graines, qui se reproduisent par dissémination de graines et non de spores. Le paysage du géoparc combine des terres basses côté est et des hauteurs côté ouest, le plus haut pic s’élevant jusqu’à une altitude de 2 900 mètres au-dessus du niveau de la mer sur le mont Masurai, qui s’est formé lors d’une gigantesque éruption voici 33 000 ans. Cette zone, habitée depuis l’ère préhistorique, est le territoire de différents groupes autochtones, dont la tribu des Orang Batin Lamo et le clan des Serampas. Le géoparc présente un paysage karstique qui remonte au Mésozoïque (‑252 à ‑66 millions d’années). Les grottes de karst contiennent des artefacts préhistoriques qui font l’objet d’un important projet de recherches archéologiques.

Merangin Jambi UNESCO Global Geopark, in Indonesia, is home to unique fossils of “Jambi flora”, fossilized plants found as part of a rock formation dating from the Early Permian (296 million years old), such as this Araucarioxylon fossil, or petrified conifer.
Merangin Jambi UNESCO Global Geopark, in Indonesia, is home to unique fossils of “Jambi flora”, fossilized plants found as part of a rock formation dating from the Early Permian (296 million years old), such as this Araucarioxylon fossil, or petrified conifer.
Complexe karstique dans le Géoparc mondial UNESCO de Merangin Jambi, Indonésie
Complexe karstique dans le Géoparc mondial UNESCO de Merangin Jambi, Indonésie
Rizières dans le village de Pulau Tengah, Géoparc mondial UNESCO de Merangin Jambi, Indonésie
Rizières dans le village de Pulau Tengah, Géoparc mondial UNESCO de Merangin Jambi, Indonésie

Indonésie : Géoparc mondial UNESCO de Raja Ampat

Le site de ce géoparc comprend quatre grandes îles et se distingue par la présence du plus ancien ensemble rocheux exposé du pays (Silurien-Dévonien datant de -443,8 à -358,9 millions d’années, soit à peu près un dixième de l’âge de la Terre). Sa caractéristique géologique la plus originale est un ensemble d’îles tropicales façonnées par l’élévation du niveau de la mer à l’ère quaternaire (entre -2,58 millions d’années et -11 700 ans) ; la karstification y a creusé de nombreuses grottes au-dessus et en dessous du niveau de la mer. Le karst est fait de calcaire, une roche tendre et poreuse qui se dissout dans l’eau. Au fil du temps, les infiltrations d’eaux pluviales ont lentement érodé la roche, créant ainsi ces cavités. Les amateurs de plongée viennent en grand nombre, attirés par la beauté des grottes sous-marines et par l’extraordinaire méga‑biodiversité marine. Ils peuvent y admirer des exemples d’art rupestre créés par des groupes humains de la préhistoire qui ont vécu dans cette région il y a plusieurs milliers d’années.

Karst de Piaynemo, Géoparc mondial UNESCO de Raja Ampat, Indonésie
Karst de Piaynemo, Géoparc mondial UNESCO de Raja Ampat, Indonésie
L'affleurement de roche métamorphique de faible teneur de la formation Silurian-Devon Ligu, Raja Ampat UNESCO Global Geopark, Indonésie
L'affleurement de roche métamorphique de faible teneur de la formation Silurian-Devon Ligu, Raja Ampat UNESCO Global Geopark, Indonésie
Des plongeurs affluent vers le Géoparc mondial UNESCO de Raja Ampat, attirés par la beauté des grottes sous-marines et l'extraordinaire méga-biodiversité marine. Ici dans la grotte sous-marine Boo Window, Misool, Indonésie
Des plongeurs affluent vers le Géoparc mondial UNESCO de Raja Ampat, attirés par la beauté des grottes sous-marines et l'extraordinaire méga-biodiversité marine. Ici dans la grotte sous-marine Boo Window, Misool, Indonésie

Iran : Géoparc mondial UNESCO d’Aras

La rivière Aras marque la limite nord de ce géoparc, situé dans le nord-ouest de l’Iran, à l’extrémité méridionale de la chaîne du Petit Caucase, qui forme une barrière naturelle. Celle-ci a créé différents types de climat, ainsi qu’une riche diversité géologique et biologique ; elle relie aussi différentes cultures installées sur ses versants nord et sud. Le site a pour principale caractéristique géologique d’importance internationale des traces de l’extinction massive qui s’est produite il y a 252 millions d’années et marque la limite Permien-Trias, l’un des événements les plus importants de l’histoire de la Terre. Le géoparc abrite aussi des espèces animales en danger comme le tétras‑lyre du Caucase, le cerf élaphe, le bélier d’Arménie et le léopard du Caucase, qui peuplent ces aires protégées.

Les hoodoos ou cheminées de fées sont de fines et hautes colonnes de roches sédimentaires laissées par l'érosion. Ce Hoodoo, sculpté dans des sédiments du Miocène, se trouve près des routes menant d'Iri à Holaq et à Dastgerd dans le Géoparc mondial UNESCO d'Aras, en Iran.
Les hoodoos ou cheminées de fées sont de fines et hautes colonnes de roches sédimentaires laissées par l'érosion. Ce Hoodoo, sculpté dans des sédiments du Miocène, se trouve près des routes menant d'Iri à Holaq et à Dastgerd dans le Géoparc mondial UNESCO d'Aras, en Iran.
Géosite de Bandlands dans le Géoparc mondial UNESCO d'Aras, Iran. Les badlands sont un type de terrain sec où les roches sédimentaires plus molles et les sols riches en argile ont été largement érodés, formant un grand nombre de canaux de drainage profonds, séparés par de courtes crêtes abruptes.
Géosite de Bandlands dans le Géoparc mondial UNESCO d'Aras, Iran. Les badlands sont un type de terrain sec où les roches sédimentaires plus molles et les sols riches en argile ont été largement érodés, formant un grand nombre de canaux de drainage profonds, séparés par de courtes crêtes abruptes.
Les dépôts de calcite de la source Gechi Qalasi sont particulièrement colorés, avec du jaune, du rouge, du marron et du blanc. C'est l'une des nombreuses sources de travertin du Géoparc mondial UNESCO d'Aras, en Iran. La précipitation chimique des minéraux de carbonate de calcium de ces sources forme une roche sédimentaire appelée travertin.
Les dépôts de calcite de la source Gechi Qalasi sont particulièrement colorés, avec du jaune, du rouge, du marron et du blanc. C'est l'une des nombreuses sources de travertin du Géoparc mondial UNESCO d'Aras, en Iran. La précipitation chimique des minéraux de carbonate de calcium de ces sources forme une roche sédimentaire appelée travertin.

Iran : Géoparc mondial UNESCO de Tabas

Pour de nombreux chercheurs, cette portion de désert de 22 771 kilomètres carrés où se situe le géoparc, dans la partie nord-ouest de la province du Khorasan, est le « paradis géologique de l’Iran ». On peut en effet y suivre sans la moindre interruption l’évolution de la planète depuis les temps les plus reculés de son histoire, de -4,6 milliards d’années (Précambrien) jusqu’au Crétacé inférieur (environ -145 millions d’années). Le géoparc accueille le Refuge de vie sauvage de Naybandan, le plus vaste d’Iran, qui occupe une superficie de 1,5 million d’hectares et constitue le principal habitat du guépard asiatique. Le géoparc UNESCO de Tabas concentre la moitié de l’habitat mondial de la plante endémique Ferula assa-foetida, largement utilisée à des fins médicinales. Tout au long de l’histoire, cette région a relié le sud et l’ouest de l’Iran à ses parties orientales et septentrionales. Aussi attire-t-elle les écotouristes, désireux d’admirer son riche patrimoine naturel et culturel.

Kal-e-Sardar Geosite, Tabas UNESCO Global Geopark, Iran
Kal-e-Sardar Geosite, Tabas UNESCO Global Geopark, Iran
Palm Gardens and Nayband Mountain Geosite, Tabas UNESCO Global Geopark, Iran
Palm Gardens and Nayband Mountain Geosite, Tabas UNESCO Global Geopark, Iran
The ancient village of Korit was severely damaged during the 1978 earthquake. Its important historical heritage has since been valorized. Tabas UNESCO Global Geopark, Iran
The ancient village of Korit was severely damaged during the 1978 earthquake. Its important historical heritage has since been valorized. Tabas UNESCO Global Geopark, Iran

Japon : Géoparc mondial UNESCO de Hakusan Tedorigawa

Situé au centre du Japon, où il épouse le cours du fleuve Tedori depuis le mont Hakusan jusqu’à la mer, le géoparc de Hakusan Tedorigawa compte environ 300 millions d’années d’histoire. Il contient des roches nées de la collision des continents. On y trouve aussi des strates renfermant des fossiles de dinosaures qui se sont accumulées dans les cours d’eau et les lacs à l’époque où le Japon était rattaché à l’Eurasie. Des dépôts volcaniques se sont formés au cours de la riftogenèse qui a séparé le Japon du continent il y a quelque 15 millions d’années, alors que les plaques, sous l’effet de la subduction, poussaient le Japon vers l’est. Des dépôts volcaniques plus récents datent de l’éruption du mont Hakusan, toujours actif, qui est l’une des « trois montagnes sacrées » du Japon. S’élevant à 2 702 mètres au-dessus du niveau de la mer, le mont présente l’un des plus hauts niveaux de nivosité dans le monde pour un sommet si proche de l’Équateur. Ce fort enneigement entretient un cycle d’infiltration et d’érosion qui remodèle sans cesse le paysage.

Mount Hakusan, one of Japan’s ‘Three Holy Mountains’, is still an active volcano, rising 2 702 m above sea level. Hakusan Tedorigawa UNESCO Global Geopark, Japan
Mount Hakusan, one of Japan’s ‘Three Holy Mountains’, is still an active volcano, rising 2 702 m above sea level. Hakusan Tedorigawa UNESCO Global Geopark, Japan
View of the Shishiku Highlands and the Tedori River alluvial fan. Hakusan Tedorigawa UNESCO Global Geopark, Japan
View of the Shishiku Highlands and the Tedori River alluvial fan. Hakusan Tedorigawa UNESCO Global Geopark, Japan
Watagataki Waterfall was named after the splashing water, which looks like cotton (wata in Japanese). It is the tallest waterfall in the Tedori Gorge, with a height of 32m. Hakusan Tedorigawa UNESCO Global Geopark, Japan
Watagataki Waterfall was named after the splashing water, which looks like cotton (wata in Japanese). It is the tallest waterfall in the Tedori Gorge, with a height of 32m. Hakusan Tedorigawa UNESCO Global Geopark, Japan

Malaisie : Géoparc mondial UNESCO de Kinabalu

Le mont Kinabalu domine ce géoparc situé dans l’État de Sabah, à l’extrémité nord de l’île de Bornéo. Plus haut sommet s’élevant entre les chaînes de l’Himalaya et la Nouvelle-Guinée, il attire les explorateurs depuis plus d’un siècle. Sur une superficie de 4 750 kilomètres carrés, le géoparc abrite de nombreuses espèces végétales et animales endémiques, parmi lesquelles 90 espèces d’orchidées qui ne poussent que sur les pentes du mont, et le rouloul sanglant, un oiseau qui ne se rencontre en nul autre endroit sur Terre. Le géoparc présente une incroyable géodiversité, notamment des roches ultramafiques vieilles de milliards d’années ; ces roches, présentes dans le manteau terrestre, remontent parfois à la surface lors d’une éruption volcanique. Des intrusions granitoïdes sont également visibles en surface : lors d’une éruption, la majeure partie du magma demeure cachée à l’intérieur de la croûte, où il se solidifie pour former des roches ignées intrusives comme le granit. Le géoparc contient aussi des éléments topographiques uniques, notamment les sources chaudes de Poring et le site de Ranau-Tambunan, composé de roches sédimentaires plissées et faillées.

Hikers wearing helmets walk down the slope, high above the clouds and an impressive landscape
Hikers in Kinabalu UNESCO Global Geopark, Malaysia
Hornblende Granite peak in the Kinabalu UNESCO Global Geopark, Malaysia. The hornblende granite, characterised by the presence of fine-grained hornblende minerals, occurs on the inner part of the Kinabalu pluton and can be seen along the summit trail from Laban Rata to Low’s Peak.
Hornblende Granite peak in the Kinabalu UNESCO Global Geopark, Malaysia. The hornblende granite, characterised by the presence of fine-grained hornblende minerals, occurs on the inner part of the Kinabalu pluton and can be seen along the summit trail from Laban Rata to Low’s Peak.
Rafflesia keithii, the largest type of rafflesia in Borneo, in bloom near Poring in Kinabalu UNESCO Global Geopark, Malaysia
Rafflesia keithii, the largest type of rafflesia in Borneo, in bloom near Poring in Kinabalu UNESCO Global Geopark, Malaysia

Nouvelle-Zélande : Géoparc mondial UNESCO de Waitaki Whitestone

Le premier géoparc mondial UNESCO proposé par la Nouvelle-Zélande s’étend sur la côte orientale de l’île du Sud sur une superficie de 7 214 kilomètres carrés, depuis la vallée du Waitaki jusqu’aux pieds des Alpes du Sud. Les paysages, cours d’eau et marées du géoparc revêtent une profonde signification culturelle pour les Ngāi Tahu whānui, le peuple autochtone local. Le géoparc livre des indications exceptionnelles sur l’histoire du huitième continent de la Terre : Zealandia, ou Te Riu‑a‑Māui en maori. Il apporte des preuves de la formation de ce microcontinent, qui s’est détaché de l’ancien supercontinent du Gondwana il y a quelque 80 millions d’années. Il a ensuite été submergé par l'océan durant des millions d’années avant que des forces tectoniques ne fassent surgir la Nouvelle-Zélande au-dessus des flots et que la phase d’orogénèse ne débute. Aujourd’hui, environ 94 % du territoire de Zealandia reste englouti sous les eaux, où il s’étend sans discontinuité de l’est de la Nouvelle-Zélande jusqu’au nord de la Nouvelle-Calédonie.

Te Kaihīnaki (the Moeraki Boulders) in Waitaki Whitestone UNESCO Global Geopark, New Zealand. These boulders are formed within sedimentary rocks that had been deposited on ancient seafloor between 50 and 70 million years ago. At the heart of each boulder is a pebble or fossil, around which calcite slowly crystallised. Spherical boulders may have formed around something like a shell, while more irregular boulders may have formed around something much more unique, like the complete 70 myr-old plesiosaur skele
Te Kaihīnaki (the Moeraki Boulders) in Waitaki Whitestone UNESCO Global Geopark, New Zealand. These boulders are formed within sedimentary rocks that had been deposited on ancient seafloor between 50 and 70 million years ago. At the heart of each boulder is a pebble or fossil, around which calcite slowly crystallised. Spherical boulders may have formed around something like a shell, while more irregular boulders may have formed around something much more unique, like the complete 70 myr-old plesiosaur skeleton found at Matakaea (Shag Point).
Elephant Rocks in Waitaki Whitestone UNESCO Global Geopark, New Zealand. Set in a stunning rural vista, these elephant shaped outcrops are formed by Otekaike Limestone, which originated as a fossil rich marine sand 25 million years ago, and was eroded over time by water and wind.
Elephant Rocks in Waitaki Whitestone UNESCO Global Geopark, New Zealand. Set in a stunning rural vista, these elephant shaped outcrops are formed by Otekaike Limestone, which originated as a fossil rich marine sand 25 million years ago, and was eroded over time by water and wind.
Braided rivers such as the Waitaki River in Waitaki Whitestone UNESCO Global Geopark, New Zealand, only occur in parts of the world with young, rapidly eroding mountains such as the Southern Alps: the reiver transports sediments from the young mountains to the ocean. The river was a primary ara tawhito (traditional travel route) for New Zealand’s indigenous peoples, the Māori.
Braided rivers such as the Waitaki River in Waitaki Whitestone UNESCO Global Geopark, New Zealand, only occur in parts of the world with young, rapidly eroding mountains such as the Southern Alps: the reiver transports sediments from the young mountains to the ocean. The river was a primary ara tawhito (traditional travel route) for New Zealand’s indigenous peoples, the Māori.
Māori Rock Art in Waitaki Whitestone UNESCO Global Geopark, New Zealand. The life of local Māori, prior to European arrival can be observed at the Takiroa geosite. Limestone overhangs offered early travellers shelter along a seasonal route up the Waitaki Valley. A variety of rock art is captured here.
Māori Rock Art in Waitaki Whitestone UNESCO Global Geopark, New Zealand. The life of local Māori, prior to European arrival can be observed at the Takiroa geosite. Limestone overhangs offered early travellers shelter along a seasonal route up the Waitaki Valley. A variety of rock art is captured here.

Norvège : Géoparc mondial UNESCO de Sunnhordland

Le géoparc offre des panoramas variés, depuis les montagnes alpines couvertes de glaciers aux archipels de milliers d’îles jonchant le strandflat qui longe la côte. Le paysage géologique offre de parfaits exemples d’érosion glaciaire résultant de 40 glaciations. La faille du Hardangerfjord coupe en deux un milliard d’années d’évolution géologique. Le géoparc illustre la manière dont les systèmes volcaniques façonnent les continents : là où deux plaques tectoniques convergent, celle qui est comprimée se déforme avant d’être soulevée pour former une chaîne de montagne selon un processus appelé orogenèse. Deux des plus vastes ceintures orogéniques présentes sur Terre se rencontrent sur le site du géoparc. Au sud se trouvent des roches liées à un arc volcanique continental (vieux de 1,5 milliard d’années) et, côté nord, un fond rocheux issu de la croûte océanique et un arc insulaire (-500 à -450 millions d’années).

The Bondhus glacier, an arm of Folgefonna glacier, has been reduced dramatically in the last 20 years and is now hardly visible from the trail. Sunnhordland UNESCO Global Geopark, Norway
The Bondhus glacier, an arm of Folgefonna glacier, has been reduced dramatically in the last 20 years and is now hardly visible from the trail. Sunnhordland UNESCO Global Geopark, Norway
Visitor centre in Sunnhordland UNESCO Global Geopark, Norway
Visitor centre in Sunnhordland UNESCO Global Geopark, Norway
The Halsnøy moraine, with the Folgefonna glacier on the horizon in the background. Sunnhordland UNESCO Global Geopark, Norway
The Halsnøy moraine, with the Folgefonna glacier on the horizon in the background. Sunnhordland UNESCO Global Geopark, Norway

Philippines : Géoparc mondial UNESCO de l’île de Bohol

Le premier géoparc mondial UNESCO des Philippines se situe sur l’île de Bohol, dans l’archipel des Visayas. L’identité géologique de l’île s’est constituée peu à peu durant 150 millions d’années, à mesure que les secousses tectoniques hissaient l’île hors des profondeurs de l’océan. Le passé souterrain de l’île reste inscrit dans le calcaire, qui forme d’abondantes structures karstiques caractéristiques, telles que grottes, dolines et karst à pitons, dont les célèbres Chocolate Hills de forme conique au centre du géoparc. La double barrière de corail de Danajon, le long de la côte nord est la seule de ce type en Asie du Sud-Est et l’une des six doubles barrières de corail documentées sur Terre. Elle offre aux visiteurs une chance d’admirer 6 000 ans de colonisation corallienne. La double barrière de Danajon se compose de deux vastes ensembles extracôtiers de récifs coralliens qui se sont formés sous l’action combinée de courants de marée favorables et de la croissance des coraux sur une dorsale sous-marine.

The uplifted marine terrace in Loon, Bohol Island UNESCO Global Geopark, Philippines. The coastal terrace was raised approximately 1.5 meters vertically and the coastline shifted 50 meters seawards following a 7.2 magnitude earthquake on 15 October 2013. The area is now called “Coral Garden” by the locals.
The uplifted marine terrace in Loon, Bohol Island UNESCO Global Geopark, Philippines. The coastal terrace was raised approximately 1.5 meters vertically and the coastline shifted 50 meters seawards following a 7.2 magnitude earthquake on 15 October 2013. The area is now called “Coral Garden” by the locals.
The three-tiered Can-umantad waterfalls are the highest in Bohol Island UNESCO Global Geopark, Philippines.
The three-tiered Can-umantad waterfalls are the highest in Bohol Island UNESCO Global Geopark, Philippines.
Chocolate Hills in Bohol Island UNESCO Global Geopark, Philippines. This unique karst landscape is composed of smooth, conical hills. They are the result of thousands of years of erosion of the limestone on what was once a thick build-up of coral reefs that thrived during the Pliocene approximately 2-5 million years ago.
Chocolate Hills in Bohol Island UNESCO Global Geopark, Philippines. This unique karst landscape is composed of smooth, conical hills. They are the result of thousands of years of erosion of the limestone on what was once a thick build-up of coral reefs that thrived during the Pliocene approximately 2-5 million years ago.

République de Corée : Géoparc mondial UNESCO de la côte ouest de Jeonbuk

Ce géoparc situé dans la partie occidentale du pays nous conte à livre ouvert 2,5 milliards d’histoire géologique. De vastes bas-fonds intertidaux parsemés de volcans et d’îles nous permettent de remonter le temps pour reconstituer des éléments de l’histoire de la Terre. En coréen, « getbol » désigne un estran, une zone intertidale. Le Gochang Getbol est l’une des 19 zones humides côtières connues dans le monde dont le marnage est supérieur à cinq mètres (plages macrotidales). Durant 8 500 ans, des couches de sédiments vaseux se sont accumulées sur une hauteur de 40 mètres, ce qui en fait l’un des dépôts les plus épais au monde, riche de sédiment intertidaux de l’Holocène, qui a débuté voici 11 500 à 12 000 ans. Le géoparc mondial de la côte ouest de Jeonbuk a déjà été reconnu par l’UNESCO en tant qu’élément du patrimoine mondial naturel et culturel et que réserve de biosphère. Il a également été désigné site Ramsar en raison de ses exceptionnelles zones humides.

Sunset on Gochang Tidal Flat, Gochang County, Jeonbuk West Coast UNESCO Global Geopark, Republic of Korea
Sunset on Gochang Tidal Flat, Gochang County, Jeonbuk West Coast UNESCO Global Geopark, Republic of Korea
Waterfall in the Jiksofall geosite, Jeonbuk West Coast UNESCO Global Geopark, Republic of Korea
Waterfall in the Jiksofall geosite, Jeonbuk West Coast UNESCO Global Geopark, Republic of Korea
Byeongbawi Rock, Gochang County, Jeonbuk West Coast UNESCO Global Geopark, Republic of Korea
Byeongbawi Rock, Gochang County, Jeonbuk West Coast UNESCO Global Geopark, Republic of Korea

Espagne : Géoparc mondial UNESCO de Cabo Ortegal

Un voyage à l’intérieur de notre planète nous ferait découvrir les roches qui ont jailli de ses profondeurs, il y a près de 400 millions d’années, pour former ce qui est aujourd’hui le géoparc mondial UNESCO de Cabo Ortegal. Celui-ci livre un ensemble de preuves parmi les plus complets en Europe de la collision qui a créé la Pangée, selon un processus appelé orogenèse varisque. C’est lors de la collision de deux continents, la Laurussia et la Gondwana, qui allaient rejoindre plus tard le supercontinent de la Pangée, il y a quelque 350 millions d’années, que sont remontées à la surface la plupart des roches présentes sur le site. Ces roches se trouvaient alors dans le manteau supérieur de la Terre, à une profondeur de plus de 70 kilomètres. Le cuivre exploité dans les mines du géoparc est issu de l’intense activité thermique qui régnait au fond de la mer, où des cheminées volcaniques, appelées fumerolles, expulsaient à des températures élevées des gaz et des éléments minéraux qui se sont ensuite refroidis au contact de l’eau.

Le phare de le Punta Frouxeira et l'hermitage da Virxe do Porto, Géoparc mondial UNESCO de Cabo Ortegal, Espagne
Le phare de le Punta Frouxeira et l'hermitage da Virxe do Porto, Géoparc mondial UNESCO de Cabo Ortegal, Espagne
Visite de la mine de Piquito, Géoparc mondial UNESCO de Cabo Ortegal, Espagne
Visite de la mine de Piquito, Géoparc mondial UNESCO de Cabo Ortegal, Espagne
Cette pierre gris verdâtre est commune à Moeche, San Sadurniño et Cerdido. Les populations locales l'appellent toelo, pierre Moeche ou serpentine.
Cette pierre gris verdâtre est commune à Moeche, San Sadurniño et Cerdido. Les populations locales l'appellent toelo, pierre Moeche ou serpentine.

Thaïlande : Géoparc mondial UNESCO de Khorat

Ce géoparc se situe pour l’essentiel au cœur du bassin fluvial du LamTakhong, à la lisière sud‑ouest du plateau de Khorat, dans la province du nord-est de la Thaïlande de Nakhon Ratchasima. Le couvert végétal est dominé par des forêts décidues de diptérocarpacées. Sur le plan géologique, la région se distingue par la diversité et l’abondance de fossiles dont les datations s’échelonnent de ‑16 millions d’années à -10 000 ans. Une large variété de dinosaures et d’autres animaux fossiles, tels que des éléphants, a été mise au jour dans le district de Mueang. Des dépôts de sable et de gravier ont également livré du bois pétrifié dans les deux districts de Chaloem Phra Kiat et Mueang de la province de Nakhon Ratchasima. Cela a poussé le géoparc mondial UNESCO de Khorat à se proclamer Paleontopolis (ville du monde vivant disparu). La culture unique de cette région, appelée culture thaïe de Khorat, doit sa renommée à sa langue, à sa population et à sa musique. Khorat est également associé aux noms scientifiques de nouvelles espèces de vertébrés fossiles découvertes sur le site du géoparc, notamment Khoratosuchus jintasakuli (un crocodile) et Sirindhorna khoratensis (un dinosaure).

School children look for fossils during an educational activity in Khorat UNESCO Global Geopark, Thailand
School children look for fossils during an educational activity in Khorat UNESCO Global Geopark, Thailand
Sandstone at Khao Chan Ngam, Khorat UNESCO Global Geopark, Thailand
Sandstone at Khao Chan Ngam, Khorat UNESCO Global Geopark, Thailand
Sandstone reclining Buddha, Khorat UNESCO Global Geopark, Thailand
Sandstone reclining Buddha, Khorat UNESCO Global Geopark, Thailand

Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande du Nord : Géoparc mondial UNESCO de Mourne Gullion Strangford

Ce géoparc narre l’évolution de deux océans pendant plus de 400 millions d’années d’histoire géologique. Il relate comment l’océan Iapetus s’est refermé, donnant naissance à l’océan Atlantique nord, ce qui a généré de grandes quantités de roches fondues (le magma) à la fois dans la croûte terrestre et à la surface. Les roches et les paysages qui se sont ainsi formés ont ensuite été façonnés par de nombreux processus terrestres, surtout pendant la dernière glaciation. La combinaison d’environnements montagneux et côtiers a produit une énorme diversité de reliefs glaciaires rarement vus dans un périmètre aussi restreint. Ces reliefs témoignent des multiples étapes de la formation et des déplacements des glaciers dans les montagnes de Mourne Mountains et le lac Strangford Lough. Le géoparc se situe dans la partie sud-est de l’Irlande du Nord, jouxtant la frontière avec la République d’Irlande, et couvre une superficie de 1 932 kilomètres carrés. Cette région est habitée depuis la fin de la dernière période glaciaire.

Cloughmore Stone, Mourne Gullion Strangford UNESCO Global Geopark, United Kingdom of Great Britain and Northern Ireland
Cloughmore Stone, Mourne Gullion Strangford UNESCO Global Geopark, United Kingdom of Great Britain and Northern Ireland
Fishing for Oysters and Mussels in Carlingford Lough, Mourne Gullion Strangford UNESCO Global Geopark, United Kingdom of Great Britain and Northern Ireland
Fishing for Oysters and Mussels in Carlingford Lough, Mourne Gullion Strangford UNESCO Global Geopark, United Kingdom of Great Britain and Northern Ireland
Newry and Mourne Museum at Bagenals Castle, Mourne Gullion Strangford UNESCO Global Geopark, United Kingdom of Great Britain and Northern Ireland
Newry and Mourne Museum at Bagenals Castle, Mourne Gullion Strangford UNESCO Global Geopark, United Kingdom of Great Britain and Northern Ireland

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François Wibaux_Communications Officer
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